jeudi 10 mai 2012

Gullit -Van Basten, c'est un long roman d'amitié

Vous vous souvenez du duo Elsa-Glenn Medeiros en 1988 qui nous lancinait pendant 4 minutes et 22 secondes cet air guimauve signé Didier Barbelivien : Un roman d'amitié. Vous avez oublié ? voici une partie du refrain :
C'est un long roman d'amitié
Qui commence entre nous deux
Magique adolescence
Où tout est un jeu
Quand tu prends ma main tout va bien
Fais comme tu veux mais ne dis rien
Et bien 1988 c'est aussi l'année où explose le tandem Gullit-Van Basten en Europe et comme vous pouvez le voir leur amitié dépassait largement le cadre du terrain, où tout a commencé par un regard échangé et une complicité trouvée.


De longues discussions sur la terrasse d'un patio, les deux ballons d'or 87 et 88 sont sur la même longueur d'ondes.


Puis c'est le temps des étreintes et on se moque des qu'en dira t'on. Les lazzi, les quolibets, les laissent froid.


Marco présente même Ruud à sa mère. Pour l’occasion et pour impressionner Mme Van Basten, le Ruud mais son plus beau costard et vient même accompagner de son parrain Rinus.


Mais la romance commence à vaciller et les premières brèches commences à fissurer le vase de l'amitié entre les deux hommes. Marco ne supporte pas les petites manies de Ruud et notamment sa manière de prendre le petit déjeuner chaque matin.


Il faut dire que Marco est un garçon sensible, qui aime le confort de son nid douillet.


Alors que Ruud lui est beaucoup plus roots et du coup il ne supporte plus les reproches de Marco, qui l'empêche de voir ses potes musicos. Si bien qu'un soir Ruud claque la porte pour rejoindre ses vieux potes et revivre sa vie d'ado, comme l'écrivait si bien Barbelivien : "Aux secrets murmurés. Aux passions déchirées. Je suis resté adolescent"


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